Les valeurs familiales et l'importance de l'héritage d'une lignée.
Une grande partie de mon inspiration concernant la relation entre Alice, Elisabeth (sa sœur) et Liliane (leur mère), et ce qui les lie est parti de cette photo.
📷 Il s’agit d’un cliché pris à l’occasion de mon mariage en février 2017.
Celle-ci m’a touchée particulièrement. Et lorsque je la montrais aux personnes de mon entourage j’avais toujours les mêmes réflexions
« On dirait une assemblée de sorcières ! »
« C’est la transmission de quelque chose ! »
Dans notre famille, on ne s’est jamais vraiment cachées, nous sommes « un peu sorcière sur les bords » 🤭 et cela ne nous gêne pas de le chuchoter avec fierté.
Suite à un différent familial, nous savons très peu de choses sur le côté maternel de notre Maman… Alors en matière de supposition, tout est permis 🤫
Or, c’est peut-être cette inconnue qui nous rend si spéciales 🧐
C’est là que j’ai compris qu’Alice aurait une sœur et une mère avec la même relation.
Ce petit quelque chose de magique qui fait que même si nous sommes la plupart du temps dans l’opposition, dans l’affrontement, nous restons unies.
Les valeurs que nous prônons sont la loyauté, le courage, l’unité et la détermination 🥰
Non je ne m’entends pas « bien » avec ma sœur, on se crie dessus, on se dispute, on peut ne plus se parler pendant des mois. Nous avons très peu de points communs. Mais si nous avons un ennemi, nous ferons toujours front ensemble 😎
Un lien mystique m’unit aux miens, il devait en être de même pour mon héroïne… Mais évidemment, en mieux, en plus époustouflant 😋
Ce lien, c’est celui qui unit Alice à Elisabeth, Liliane et Lidia (la fille d’Elisabeth). Pour le comprendre, il faut connaître l’histoire de leur héritage, celui de leur lignée.
Mais je n’en dis pas plus…
Les procès du château de Monceau-sur-Sambre
« Les fille du bûcher » se passe, même s’il n’est jamais cité, en grande partie dans un lieu inspiré du parc du Château de Monceau-sur-Sambre Lieu qui m’inspire depuis ma plus tendre enfance
En effet, la petite commune de Monceau-sur-Sambre est connue pour… ses procès de sorcières !
« Les procès pour sorcellerie sont nombreux en Europe à la fin du XVIième et au début du XVIIième siècle. Dans nos régions, des bûchers allaient être dressés à Mont-sur-Marchienne, Marcinelle, Châtelet, Montigny-le-Tilleul,… Monceau-sur-Sambre allait également connaître à cette époque une période frénétique de chasse aux sorcières.
Plusieurs procès s’y sont déroulés, mais il n’en existe que peu de traces, les différents conflits ayant fait disparaître une grande partie des archives. La première trace de procès de sorcellerie dans les archives de Monceau remonte à 1592. De cette date jusqu’en 1671, on dénombre plusieurs procès, qui débouchèrent sur six exécutions par le bûcher, un exil, un décès lors d’une évasion, un décès supplémentaire survenu sur le bûcher ou en prison, ainsi que sur l’arrestation de quatorze accusés dont la fin n’est pas connue… Tout cela dans un village habité alors par environ 400 habitants. L’un des derniers procès concerne Marguerite Girardeau, Marie Rolland et Jeanne Dufour ».